Les maires dénoncent des violences quotidiennes
La mort du maire de Signes (Var) met en lumière le quotidien pénible des maires français. Ils dénoncent des violences et des intimidations permanentes et témoignent pour France 3.
Aller au contact des administrés et gérer les problèmes du quotidien, c'est la fonction première des maires. "C'est souvent du conflit de voisinage", indique un maire. La plupart du temps, le maire est accompagné par la police municipale. Mais les administrés ne respectent pas toujours ses décisions. "Depuis que je suis maire, on m'a crevé mes pneus sept fois (…) je fais vivre le mécanicien du coin, mais bon c'est quand même dur quoi", détaille Bruno Le Port, maire (SE) du Plouhinec (Finistère).
Prêts à quitter le navire
Un autre maire, en Haute-Vienne, est souvent confronté à ce genre de problème. "On est appelé des fois sur le terrain parce qu'il se passe quelque chose à un endroit et les choses vont dégénérer, parce que la personne est prise de panique ou a de la haine en elle. Tout peut aller très vite", explique Gaston Chassain, maire de Feytiat (Haute-Vienne).
Les élus locaux en appellent à l'État et demandent des formations notamment. D'autres ont déjà prévu de jeter l'éponge. Près d'un maire sur deux ne se représentera pas en 2020.
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