"Gilets jaunes" : une étudiante blessée grièvement conteste les conclusions de l'IGPN
Une femme blessée en marge d'une manifestation de "gilets jaunes" à Marseille (Bouches-du-Rhône) conteste les conclusions de l'IGPN. Elle a saisi la justice et une instruction a été ouverte.
Maria conserve encore les séquelles d'une très grave blessure qu'elle a subie lors d'une manifestation de "gilets jaunes" en décembre 2018. Onze mois après les faits, le rapport de l'IGPN n'est pas parvenu à identifier les policiers qu'elle accuse. "C'est un peu comme si je lisais un roman policier ou un film", explique-t-elle. À Marseille (Bouches-du-Rhône), le 8 décembre dernier, Maria passe à proximité d'une manifestation. Lors d'affrontements, elle dit avoir été plaquée au sol par un groupe de policiers. Violemment frappée à la tête, la jeune étudiante est grièvement blessée. Elle dépose alors plainte pour tentative d'homicide.
Des manquements selon l'avocat de la victime
"Il y a des gens qui auraient dû selon moi être auditionnés, (...) il y a un goût amer de manque", estime Brice Grazzini, avocat de Maria. Du côté des syndicats de policiers, on fait valoir que les enquêtes de l'IGPN sont rigoureuses et incontestables. Depuis le début du mouvement des "gilets jaunes", la police des polices a été saisie de 313 enquêtes pour des violences.
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