"Gilets jaunes" : les maires tentent de renouer le dialogue
Plusieurs mairies ouvrent leurs portes samedi 8 décembre afin de recueillir les doléances et réclamations des "gilets jaunes". Une manière pour les maires ruraux de se porter médiateurs de ce mouvement sans représentants officiels.
En milieu rural, les maires sont-ils les derniers élus à même de pouvoir dialoguer avec les "gilets jaunes" ? Philippe Geslan, maire de Méricourt (Yvelines), une commune de 410 habitants en a la conviction. À partir de jeudi 6 décembre, il ouvrira sa mairie pour recevoir les doléances des "gilets jaunes", et dès mercredi 5 décembre, il est allé à leur rencontre. "On invite la population jusqu'à samedi à venir dans nos mairies, on a ouvert des cahiers de doléances et chacun va pouvoir s'exprimer", explique-t-il à un manifestant.
10 000 communes concernées
Le péage le plus proche est occupé depuis plusieurs jours. L'occasion pour l'élu local d'écouter les revendications, qui sont très diverses. 10 000 maires ruraux feront de même samedi 8 décembre dans toute la France, même si tous les manifestants ne voient pas l'utilité de la démarche. Les maires veulent se faire médiateurs de ce mouvement sans porte-parole ni représentant officiel.
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