"Gilets jaunes" : le dispositif de sécurité en question
Depuis 24 heures, et l'acte 18 des "gilets jaunes", la stratégie des forces de l'ordre est clairement contestée. Quelles étaient alors les consignes ?
Des heures de pillage, des mises à feu, des attaques ciblées contre les forces de l'ordre, une bonne partie de la journée de samedi 16 mars, autour des Champs-Élysées, elles ont semblé subir la situation. À l'image de ce policier, frappé, jeté à terre, secouru par ces collègues. Les chiffres officiels font état de 10 000 manifestants hier. Parmi eux, 1 500 présentés comme des casseurs et finalement 200 gardes à vue. Alors, manquait-il de policiers ? 1 000 hommes gardaient des lieux de pouvoir, à tort, selon David Michaux, syndicat Unsa Police. "C'est un échec total à partir du moment ou on voit les dégradations qu'on a pu voir hier".
La stratégie pose question
Hier, les manifestants n'avaient déclaré aucun parcours. Ils ont été confinés sur les Champs-Élysées, mais cette stratégie était-elle adaptée ? La priorité des autorités était d'éviter de revivre le 1er décembre 2018. Ce jour-là, un périmètre avec filtrage avait été établi. Un échec. Les manifestants étaient restés en dehors de la zone autorisée, près de l'Arc de triomphe, avec à la clé des saccages.
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