"Gilets jaunes" : la mobilisation marque le pas

Des "gilets jaunes" moins nombreux, partout en France. Ils étaient 5 000 ici à Toulouse (Haute-Garonne) samedi 26 janvier, contre le double la semaine précédente. Les manifestants cherchent à trouver un second souffle depuis le lancement du grand débat national. À Bordeaux (Gironde), où ils étaient près de 6 000, on refuse de s'en laisser compter par les initiatives du gouvernement. À Strasbourg (Bas-Rhin), où l'on dénombrait à peine quelques centaines de manifestants, pas question non plus de tomber dans ce que les "gilets jaunes" appellent "le piège des élections européennes". "Les Européennes ce n'est pas la France, pour l'instant on a d'autres problèmes ici", justifie une "gilet jaune".

Maxime Nicolle interpellé à Bordeaux

En fin de journée, presque dans tous les défilés, des heurts ont explosé avec les forces de l'ordre. À Évreux (Eure), les manifestants s'en sont pris à la préfecture et au poste de police. Beaucoup dénoncent la stratégie policière employée. En début de soirée, pour la "nuit jaune" de Bordeaux, Maxime Nicolle, l'une des figures du mouvement, a été brièvement interpellé. Selon la préfecture, il aurait refusé de répondre à un ordre de dispersion.