"Gilets jaunes" : Christophe Dettinger placé en détention provisoire
L'ex-boxeur accusé d'avoir frappé des policiers a passé sa première nuit en prison après avoir été jugé en comparution immédiate, où il a réclamé le renvoi de son procès pour mieux préparer sa défense.
"C'est honteux, on va se révolter vous allez voir". À la sortie de l'audience, les soutiens de Christophe Dettinger sont en colère, le boxeur est placé en détention provisoire dans l'attente de son procès repoussé au 12 février. Les magistrats en charge de l'affaire craignent que Christophe Dettinger ne réitère ses violences et qu'il ne se présente pas à la prochaine audience. Une décision politique pour son avocat. "Quand on ne comprend pas une décision, quand on ne la trouve pas juste, on a forcément le sentiment dans ce type d'affaire que peut-être c'est la pression politique", souligne Me Hugues Vigier, l’avocat de Christophe Dettinger.
Jusqu'à cinq ans de prison
Pour la défense des policiers, la justice doit être inflexible. "Lorsque l'on commet des violences qui sont à la limite de l'intentiond’homicide, la riposte doit être foudroyante, il en va de la stabilité de notre État dans une période où nous sommes à deux doigts d'un drame", déplore Me Thibault de Montbrial, l'avocat des forces de l'ordre. Christophe Dettinger risque jusqu'à cinq ans de prison pour violences volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique.
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