"Gilets jaunes" : Alain Finkielkraut victime d’insultes antisémites
Le philosophe Alain Finkielkraut a été pris à partie par des "gilets jaunes", samedi 16 février à Paris. Il a été la cible d’insultes antisémites qui indignent la classe politique.
À Paris, au milieu de la manifestation des "gilets jaunes", le philosophe Alain Finkielkraut est violemment pris à partie par des manifestants. Très vite, les insultes fusent. Elles sont à tonalité antisémite. Plutôt bienveillant envers les "gilets jaunes" depuis le début, l’académicien s’est montré, dans la matinée du samedi 16 février, plus critique, à l’occasion d’une interview accordée au Figaro : "Ils sont devenus les stars du petit écran. Cette promotion leur est montée à la tête et l’arrogance a changé de camp."
Un incident qui survient dans un contexte de hausse des actes antisémites
Face à des images et des propos qui choquent, les condamnations se multiplient sur les réseaux sociaux. "Honte aux auteurs de ces menaces répugnantes et à leurs complices", a ainsi posté le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand sur Twitter. "Ces propos sont ignobles et insupportables, leurs auteurs sont des barbares qui doivent être condamnés", abonde le député LR Éric Ciotti sur le même réseau social. Cet incident survient dans un climat de hausse des actes antisémites, qui a incité les principaux partis politiques à appeler à manifester mardi 19 février à Paris.
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