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"Gilets jaunes" : 174 enquêtes de l'IGPN sont en cours, selon Christophe Castaner

Invité de BFMTV mercredi soir, le ministre de l'Intérieur a promis des sanctions en cas de fautes. Elles concernent notamment l'usage de LBD dans les manifestations.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Le siège de l'IGPN à Paris, le 21 juin 2018. (MAXPPP)

L'inspection générale de la police a du travail. Celle qu'on appelle plus couramment la police des polices a été saisie par la justice de 174 affaires de violences policières présumées lors de manifestations des "gilets jaunes". Le chiffre a été donné par Christophe Castaner, mercredi 13 mars, sur le plateau de BFMTV. "Systématiquement, quand il y a un signalement, il est étudié. Et ensuite, il peut faire l'objet d'une enquête placée sous l'autorité d'un magistrat", a expliqué le ministre de l'Intérieur, qui promet que les "fautes seront sanctionnées". A ce jour, il n'y a pas encore eu de sanctions, a-t-il aussi précisé, parce que "les enquêtes judiciaires prennent un peu de temps".

Les enquêtes judiciaires ne relèvent pas de moi, et je peux vous dire que je n'en suis même pas informé.

Christophe Castaner

sur BFMTV

Certaines modalités du maintien de l'ordre font l'objet de vives critiques depuis le début du mouvement des "gilets jaunes", mi-novembre. En particulier l'usage des lanceurs de balles de défense, qui sont considérés comme des armes de force intermédiaire. Dans son rapport 2018 rendu public mardi, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a de nouveau préconisé l'interdiction du recours aux LBD "au regard des blessures graves, mutilations, infirmités, voire des décès qu’[ils] occasionnent".

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