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Christophe Castaner : "On considère qu'un policier ou un gendarme qui se fait blesser, c'est normal"

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Christophe Castaner : "On considère qu'un policier ou un gendarme qui se fait blesser, c'est normal"
Christophe Castaner : "On considère qu'un policier ou un gendarme qui se fait blesser, c'est normal" Christophe Castaner : "On considère qu'un policier ou un gendarme qui se fait blesser, c'est normal"
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, est l'invité des "4 Vérités" de France, jeudi 4 avril.

Christophe Castaner a déclaré en déplacement à Avignon qu'il en avait "assez de la fable du méchant flic et du gentil casseur". Sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, le ministre de l'Intérieur annonce le chiffre de 199 enquêtes en cours pour l'Inspection générale de la police nationale et dix pour la gendarmerie nationale concernant des faits de violence"Ce sont des enquêtes qui ne portent pas sur des violences policières", assure pourtant l'ancien député des Alpes-de-Haute-Provence. "Une violence policière est un acte volontaire pour blesser quelqu'un", poursuit-il. "J'ai toujours dit qu'un blessé qu'il porte un gilet jaune ou un képi bleu, c'est un blessé de trop", affirme le ministre. 

Pour lui, "la police est là pour garantir l'ordre public et d'ailleurs elle est la seule légitime à pouvoir utiliser la force, donc il peut y avoir des blessés". "On considère qu'un policier ou un gendarme qui se fait blesser, c'est normal. Et on banalise cette violence", s'emporte l'ancien délégué général de La République en marche. "Les policiers font leur travail, ils peuvent faire des fautes. Et les fautes doivent être sanctionnées. Mais arrêtons de parler que de cela, parce qu'elles sont totalement marginales", soutient Christophe Castaner.

"La mobilisation des 'gilets jaunes' est faible"

Concernant l'acte XXI des "gilets jaunes" à venir samedi 6 mars, le locataire de la place Beauvau estime "que la mobilisation est faible. C'est peu de monde qui manifeste en France. Si les forces de sécurité n'étaient pas là, vous savez très bien ce qu'il se passerait". Les ministres de l'Intérieur du G7 sont à Parisaujourd’hui pour une réunion spéciale. "Il y a de grands sujets sur lesquels agir seul à l'échelle de notre nation, c'est au fond accepter l'échec", conclut Christophe Castaner.

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