Cet article date de plus de trois ans.

Sous-marins : Naval Group promet "un accompagnement fort pour trouver une place à chacun" après la rupture du contrat par l'Australie

500 salariés du site normand travaillaient sur le dossier des 12 sous-marins que l'Australie avait commandé à la France avant de rompre le contrat. Son directeur ne peut pas faire de promesses sur le maintien des emplois.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Cotentin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le site de Naval Group à Cherbourg dans la Manche. (MORGANE HEUCLIN-REFFAIT / RADIO FRANCE)

Jean-Luc France, le directeur du site cherbourgeois de Naval Group, promet lundi 27 septembre sur France Bleu Cotentin un "accompagnement extrêmement fort sur le site pour que l’ensemble des salariés puissent retrouver une place au sein du groupe" deux semaines après la rupture brutale du "contrat du siècle" avec l'Australie portant sur la construction de 12 sous-marins.

À Cherbourg, 500 salariés du groupe travaillaient sur le dossier. Naval Group doit donc se réorganiser en urgence. Mais Jean-Luc France ne peut pas garantir le maintien de tous les emplois : "Pas de promesse mais un engagement fort de la direction du site et du groupe pour trouver une place à chacun", répond-il. Des entretiens sont actuellement en cours pour trouver une solution. Le 16 septembre sur franceinfo, le délégué national de la CFDT estimait sur franceinfo qu'"au niveau de l'emploi ça ne devrait pas mal se passer".

Une attention particulière aux sous-traitants

Le directeur de Naval Group Cherbourg est également revenu sur la situation des sous-traitants, qui se retrouvent privés de missions. "La situation est différente pour chacun, convient-il. Certaines structures de partenaires sont importantes et sont capables de repositionner leur personnel. On est extrêmement attentif aux petites structures. D’abord parce que ce sont des gens qui se sont engagés et parce que ce sont des compétences dont on a besoin pour les programmes futurs."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.