A Paris, les autocaristes montent au créneau
Les autocaristes sont furieux. La ville de Paris a décidé de tripler le prix du stationnement à partir du 1er mai pour tous ceux qui ne respecteraient pas les normes anti-pollution.
Les autocaristes ont l'impression d'être évincés de la ville. En cause, la politique de la ville les concernant. Car à Paris, plus de 28.000 visiteurs se pressent chaque jour dans les rues de la capitale. Des visiteurs en nombre mais des autocars qui peinent à se stationner. Seules cinq places leur sont en effet réservées. Voies de bus, parkings pour motos, double-file, tout est bon pour stationner. "Vous voyez les clients qui prennent ce car là, la rue n'est pas sécurisée. Pour les touristes, ce n'est pas bon!" peste l'un d'entre eux. Autre difficulté, le tarif de stationnement. Il passe en effet aujourd'hui de 30 à 90 euros pour la majorité des autocars. A partir du 1er juillet, les autocars anciens (mis en service avant octobre 2010) seront interdits.
La mairie de Paris reste ferme
La mairie de Paris, elle, a une autre idée du problème. Pour la municipalité, la faute incombe aux autocars qui ne respecteraient pas les règles : "Certains autocaristes sont peu scrupuleux, aussi bien sur la législation du travail, que sur l'aspect environnemental en utilisant des cars qui sont anciens et assez polluants et qui souvent n'utilisent pas les emplacements de stationnement pour ne pas avoir à payer", explique Christophe Najdovski, adjoint chargé des transports à la mairie de Paris.
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