Surtourisme : la France parvient-elle à trouver un juste milieu ?
En France, le surtourisme touche certains sites comme le Mont-Saint-Michel (Manche) ou les falaises d’Étretat (Seine-Maritime). "Ce n’est bon pour personne : ni pour les touristes qui vivent une expérience décevante, ni pour les locaux, qui n’en peuvent plus et qui ne peuvent plus se loger", indique sur le plateau du 20 Heures, dimanche 23 juin, le journaliste Axel de Tarlé. À Biarritz (Pyrénées-Orientales) ou à Chamonix (Haute-Savoie), les prix attendent plus de 8 000 euros du mètre carré, soit "quasiment les prix parisiens", alors "que ce ne sont pas les mêmes salaires", précise le journaliste.
"La clé, c’est d’élargir l’offre touristique"
Certains sites ont déjà pris des mesures comme les calanques de Marseille (Bouches-du-Rhône) ou l’île de Groix (Morbihan). "On interdit, on réglemente, on limite Airbnb. À Venise, on a mis en place un péage et dans les calanques de Sugiton, à côté de Marseille, il faut réserver un créneau sur Internet", détaille le journaliste. Difficile toutefois de limiter le surtourisme sans tuer le tourisme. "La clé, c’est d’élargir l’offre touristique", indique Axel de Tarlé, ce qui profite à la France dont l’offre est "très riche". Le tourisme génère à la France des entrées de recette de 19 milliards, plus que le secteur des vins et spiritueux.
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