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"Prendre l'air iodé, respirer et voir la mer" : les vacanciers franciliens très nombreux en Bretagne pour oublier l'atmosphère pesante du Covid-19

Les Parisiens, dont les vacances se terminent dimanche soir, ont été nombreux à fuir l'ambiance morose de la pandémie de Covid-19 pour prendre l'air en Bretagne. Sur la presqu'île de Crozon, la fréquentation est même plus forte que les années précédentes.

Article rédigé par Benjamin Illy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des touristes franciliens se photographient sur la pointe de Pen Hir (Finistère). (BENJAMIN  ILLY / FRANCE-INFO)

Les bourrasques bretonnes, "c'est vivifiant", dit Maëlle, 18 ans, alors que le vent fouette son visage. Nous sommes sur la pointe de Pen Hir, à l'extrême ouest de la presqu'île de Crozon (Finistère). L'étudiante en biologie à l'université Paris-Saclay a eu beaucoup de cours à distance cette année en raison du Covid-19. "Rester chez nous tout le temps, ce n'était pas très, très agréable", explique-t-elle. Les vacances d'hiver se terminent dimanche 28 février pour la région parisienne et l'ensemble de la zone C et comme Maëlle, les Franciliens ont été nombreux à avoir tenté de changer d'air en Bretagne.

La pointe de Pen Hir, sur la presqu'île de Crozon (Finistère), attire de nombreux touristes franciliens en cette fin février 2021. (BENJAMIN  ILLY / FRANCE-INFO)

Depuis qu'elle a posé le pied dans le Finistère, le moral de Maëlle va d'ailleurs un peu mieux : "Oui, ça fait du bien. Ça fait du bien de sortir. Je n'en pouvais plus de rester sur mon ordi, j'en avais marre des livres. Libre ! C'est super beau, avec des bonnes randonnées, des beaux paysages, la bouffe, la nourriture qui est excellentissime." Comme le kouign amann, spécialité bretonne très riche en sucre et surtout en beurre. 

Un couple de touristes profite du calme et du paysage de la pointe de Pen Hir, sur la presqu'île de Crozon (Finistère), fin février 2021. (BENJAMIN  ILLY / FRANCE-INFO)

À l'Hôtel de France de Camaret-sur-Mer, connu pour sa longue plage et ses quais aux maisons colorées, Katell, la propriétaire constate une fréquentation plus importante que les années précédentes. "On voit que les gens ont besoin de sortir, constate-t-elle. On a énormément de monde sur le quai, les sandwicheries fonctionnent, on voit qu'il y a de la demande."

L'hôtel est "quasi complet", se félicite l'hôtellière qui ne s'attendait pas à une telle affluence en pleine épidémie de Covid-19. "Les gens réservent à la dernière minute. C'est vraiment la dernière minute". Beaucoup de parisiens "qui ont besoin de faire un break, de changer d'air, prendre l'air iodé, respirer et voir la mer." 

Les vacances en Bretagne plutôt qu'à la montagne - Le reportage de Benjamin Illy

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