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Plages : la vente de beignets, une épreuve de force

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Plages : la vente de beignets, une épreuve de force
Plages : la vente de beignets, une épreuve de force Plages : la vente de beignets, une épreuve de force
Article rédigé par France 2 - A. Domy, C. Chabaud, F. Fornier
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Le beignet dont on se régale sur nos plages, qui n’y a pas succombé un jour ? Le 12/13 a décidé de suivre les aventures d’un de ces vendeurs qui savent nous mettre en appétit, et que l’on retrouve tous les jours ou presque sur le sable de la Grande-Motte dans l’Hérault.

"Un beignet avant d’aller se baigner ! Ou un beignet pour se régaler." C’est le refrain le plus célèbre de l’été. La mélodie estivale, qui sonne bon les saveurs sucrées d’enfance. Plongeon instantané dans les vacances et la gourmandise. Qui n’a jamais craqué pour des chouchous ou des beignets ? Un régal pour les baigneurs. Pour le vendeur, c'est une épreuve de force. "Le plateau pèse une dizaine de kilos quand il est plein. Après il se vide, il y a aussi la distance parcourue qui est assez importante, la chaleur", déclare Jonathan Serrat, vendeur pour "Loulou beignet" à la Grande-Motte (Hérault). Le jeune homme dit avoir perdu près de sept kilos depuis le début de l’été.

250 km par mois à arpenter la plage

12 kilomètres par jour dans les jambes, c’est sportif, mais notre marathonien des sables peut compter sur le soutien de ses supporters. De mémoire de vacanciers, ils ont toujours fait partie du décor sur les plages de France. Seuls les styles vestimentaires ont un peu changé. Jonathan Serrat passe 250 km par mois en moyenne à arpenter la plage, l’équivalent de six marathons. Mais avec un peu d’entraînement, les efforts payent. "Je touche un pourcentage sur les ventes", dit Jonathan Serrat, qui en vend une centaine par jour.



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