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Noirmoutier : les cabines de plage de la plage des Dames

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Noirmoutier : les cabines de plage de la plage des Dames
Noirmoutier : les cabines de plage de la plage des Dames Noirmoutier : les cabines de plage de la plage des Dames (France 3)
Article rédigé par France 3 - M.Buisson, F.Bazille, J-M.Noël, Y.Saidani, Photos : association des Amis de l'île de Noirmoutier
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Sur la plage des Dames à Noirmoutier (Vendée), les petites cabanes blanches dégagent une atmosphère surannée. Elles font partie de la carte postale depuis plus d'un siècle et demi. 

Vues du ciel, les cabines de plage ressemblent à de petites boites sagement alignées le long de la plage, contre vents et marées. Sur l'île de Noirmoutier (Vendée), les 213 cabines de bain sont pourtant beaucoup plus que cela : un morceau de patrimoine, et beaucoup de nostalgie. "On y a des souvenirs avec les enfants, les oncles, les frères et sœurs, les petites copines…", explique Vivien Rougemont, propriétaire d'une cabine. Sur la plage des Dames, Marc Rougemont, propriétaire d'une cabine depuis 30 ans, partage aujourd'hui avec ses petits-enfants les souvenirs de sa jeunesse. 

Transmission et souvenirs 

Les cabines se transmettent souvent de génération en génération. Gérard et Marie-Thérèse Moreau, tous les deux originaires de Noirmoutier, vivent sur l’île depuis qu'ils sont retraités. "On a la maison, mais on a aussi cette maison secondaire sur la plage", confient-t-il. Chez eux, les cabines de plage font partie de l'histoire de la famille depuis plus d'un siècle. C'est en effet au début du XXème siècle que Noirmoutier devient une station chic, où se pressent les touristes fortunés. "Pour profiter des bains de mer, il fallait enfiler son maillot de bain, et donc pour enfiler son maillot de bain, il y avait besoin d'un peu d'intimité", explique Gérard Moreau, président des Amis de l'ile de Noirmoutier. 

Aujourd'hui encore, les cabines sont très populaires. Leur accès est toutefois strictement réglementé, et il faut être patient. Seulement "deux à trois" se libèrent chaque année, rapporte Éric Devineau, qui a attendu "15 ans" pour en avoir une. 

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