Assurance chômage : les syndicats soutiennent une proposition de loi du groupe Liot pour empêcher "la réforme de trop"

Le texte sera examiné en commission début juin et dans l'hémicycle le 13 juin, à l'occasion de la niche parlementaire.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La députée, Martine Froger, du groupe Liot, à l'Assemblée nationale, le 3 avril 2024. (JACQUES WITT/SIPA / SIPA)

Les principaux syndicats français ont affiché mardi 21 mai leur soutien à une proposition de loi du groupe Liot qui vise à empêcher "la réforme de trop" sur l'assurance chômage avec un nouveau durcissement des règles attendu pour le 1er juillet. "Nous ne sommes pas seuls à penser que c'est là la réforme de trop", a affirmé la députée Liot Martine Froger qui porte ce texte, aux côtés de Marylise Léon (CFDT), Sophie Binet (CGT), Frédéric Souillot (FO) et François Hommeril (CFE-CGC), lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale.

Pour Marylise Léon, le texte du groupe "visant à protéger le modèle" d'indemnisation des demandeurs d'emploi va permettre de "parler clairement et franchement de ce qu'est l'assurance chômage" qui fait l'objet de "beaucoup de fantasmes". "Il serait largement temps que le gouvernement joue carte sur table et expose les véritables motifs de cette énième réforme" qui est "purement budgétaire", a-t-elle poursuivi. Le gouvernement doit dévoiler ses arbitrages la semaine prochaine avec un décret qui doit prendre effet au 1er juillet.

Son homologue de la CGT, Sophie Binet, a appelé à voter le texte "pour forcer le gouvernement à abandonner sa réforme" qui survient après de précédentes réformes "violentes". Frédéric Souillot (FO) a aussi dénoncé "une réforme supplémentaire pour taper sur les plus précaires", tandis que François Hommeril (CFE-CGC), jugeant l'heure "assez grave".  Le texte sera examiné en commission début juin et dans l'hémicycle le 13 juin, à l'occasion de la niche parlementaire Liot, durant laquelle le groupe peut mettre ses propositions en discussion. Un calendrier jugé "parfait" par Sophie Binet car cela permettra au Parlement "d'en débattre une fois que le gouvernement aura révélé sa copie et avant qu'elle n'entre en vigueur, donc avant le 1er juillet"

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