1er-Mai : des syndicats désunis
Les manifestants pacifiques du 1er-Mai mobilisés par les syndicats étaient entre 143 500 et 210 000 sur tout le territoire. Des syndicats qui manifestaient en ordre dispersé, comme souvent le 1er-Mai.
Un 1er-Mai d'union ? Des revendications à défaut d'union syndicale. Cheminots, étudiants, salariés ou retraités dans les rues de Paris. Mais pour certains, les violences de l'après-midi ont gâché la fête. Dans le cortège parisien, 20 000 manifestants selon la police, 55 000 pour la CGT, légèrement moins que pour le 1er-Mai de l'an dernier. Seule têtes d'affiche, Philippe Martinez.
"Nous ne sommes pas encore assez nombreux"
Son appel à l'union n'a pas été entendu : "La convergence n'est pas encore au niveau où on le souhaiterait, mais enfin, quand dans la rue vous retrouvez des fonctionnaires, des cheminots, des salariés du privé, de la santé, ça commence à ressembler à ce qu'on essaye de construire", a-t-il expliqué. "Si votre question c'est : 'Est-ce que vous êtes assez nombreux ?', ma réponse est 'non', nous ne sommes pas encore assez nombreux". CGT, Sud, Solidaires, mais aussi quelques drapeaux Force ouvrière ; car pour ces manifestants, il faut dépasser les clivages : "Si on veut gagner, on gagnera pas divisés, chacun de son côté", estime l'un d'entre eux. Mais c'est loin du pavé parisien et de ses militants que le nouveau secrétaire général de Force ouvrière tenait conférence de presse. La CFDT de Laurent Berger se réunissait elle dans un cinéma. Trois organisations, trois mobilisations.
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