C'est une des casernes les plus sollicitées de France. À Cagnes-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, 113 000 interventions ont été réalisées l'an passé. À partir du mercredi 26 juin, cependant, plusieurs uniformes resteront dans les armoires. Selon les pompiers de la caserne, trop d'interventions sont dues au désengagement de l'État et s'éloignent de la mission première des soldats du feu, assurer la lutte contre les incendies.Une substitution à la police ou au SAMU"Quand on voit qu'on doit intervenir sur des personnes qui sont malades depuis plusieurs jours ou des ivresses sur la voie publique, plutôt que de transporter ces personnes en cellule de dégrisement, on doit les transporter à l'hôpital, et ça surcharge aussi nos collègues des urgences", explique l'adjudant Walter Galot, membre du bureau départemental et de la fédération autonome des pompiers professionnels. En Gironde aussi les pompiers se substituent souvent à la police ou au SAMU, également en sous-effectifs. Les pompiers réclament un recrutement massif et une revalorisation de leur prime de feu.