Réforme des retraites : les coupures d'électricité condamnables de la CGT
La mobilisation contre la réforme des retraites faiblit, mais rebondit avec des actions spectaculaires, comme des coupures de courant sauvages. Des modes opératoires inacceptables pour le Premier ministre Édouard Philippe.
En arrivant à 5h30 du matin, mardi 21 janvier, un boulanger d'Orly (Val-de-Marne) est plongé dans le noir. Impossible de démarrer ses machines qui fonctionnent toutes à l'électricité. Il a deux heures de retard pour commencer son pain. "Jusqu'à 7h30, on n'a rien fait, juste attendu. On n'avait aucune réponse concernant la reprise du courant", explique-t-il.
Plainte d'Enedis en vue
Comme lui, plusieurs commerçants et services ont été privés d'électricité dans le sud-est de Paris. 35 000 foyers ont été plongés dans le noir entre 5h30 et 8 heures. Une action coup de poing revendiquée par la CGT-Énergie contre la réforme des retraites. Le Premier ministre Édouard Philippe estime que tout cela, c'est "méconnaître la démocratie, la loi et mérite d'être sanctionné". Enedis condamne fermement cet acte de malveillance et veut déposer plainte. Les auteurs de coupures sauvages d'électricité risquent jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende.
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