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Retraites : des salariés non grévistes ont acheminé mardi un tapis rouge à l'Élysée pour accueillir le roi d'Angleterre

Il y a des risques de perturbations, liées aux mobilisations contre la réforme des retraites, pour la venue de Charles III d'Angleterre, de passage en France du 26 au 29 mars pour sa première visite d’État.
Article rédigé par franceinfo
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Le roi Charles III, à Londres, le 15 mars 2023. (IAN VOGLER / AVALON / MAXPPP)

Le tapis rouge qui accueillera le roi d'Angleterre, Charles III, en visite en France du 26 au 29 mars a été acheminé mardi au Palais de l'Élysée par des salariés non grévistes, a appris franceinfo auprès du Mobilier national.

La CGT Culture avait annoncé dans un communiqué publié mardi que les personnels du Mobilier national, en grève contre la réforme des retraites, refusaient de participer à l'accueil de Charles III en France prévue dimanche. "Nous demandons à notre administration de faire savoir aux services concernés que nous n’assurerons ni les ameublements, ni les tapis rouges, ni les pavoisements", est-il écrit dans le communiqué.

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Réunis en Assemblée générale mardi dernier, les 130 agents de Mobilier national et des Manufactures de tapis, de tapisserie des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie ont décidé de se mettre en grève jusqu'à ce jeudi 23 mars pour marquer leur opposition à la réforme des retraites.

"Nous sommes solidaires des travailleurs anglais"

Le roi d'Angleterre risque de ne pas être accueilli avec tous les fastes habituels de la République : "Ce sera sans nous ! Nous sommes solidaires des travailleurs anglais, en particulier de la culture (British Museum, Wallace Collection…) qui sont en grève depuis des semaines pour l’augmentation des salaires", a indiqué la CGT Culture. Les personnels ont fait savoir au ministère de la Culture que "toute demande d’ameublement serait considérée immédiatement par les agents comme une provocation et une remise en cause de la grève légitime que nous avons votée", avait-t-il prévenu.

Le contexte social de la visite royale est surveillé de près au Royaume-Uni : Londres veut éviter à tout prix l'image d'un roi au milieu des manifestations contre la réforme des retraites.

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