Grève du 28 mars : des manifestations sous haute surveillance
Les escadrons de CRS se positionnent pour la manifestation parisienne du mardi 28 mars. Un dispositif inédit a été déployé pour cette dixième journée de mobilisation, 13 000 policiers dans toute la France, dont 5 500 à Paris. Le gouvernement dit craindre un millier de casseurs. Sur le tracé du cortège, les commerçants calfeutrent les vitrines. Les grandes enseignes ont mis les moyens, pas les plus petits commerces qui doivent se contenter du minimum. "J’ai fermé mon rideau et j’ai dit à mes employés de ne pas être dans le quartier", regrette un commerçant.
Des violences partiellement condamnées par les manifestants
Des risques de violences de la part d’individus radicalisés que les manifestants condamnent à différents degrés. "Ça fait partie du jeu. Il n’y a pas d’omelette sans casser les œufs", assure un manifestant. Pascale Coton, vice-Présidente CFTC, tempère : "On sait que des débordements, il y en aura. Ça ne vient pas de nous. Les services de sécurité de toutes les organisations syndicales, on sait faire dans le calme." Le cortège débutera depuis la place de la République, à Paris.
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