Grève du 28 mars : les commerçants craignent des débordements
Des agences de banque barricadées en attendant la nouvelle manifestation qui doit passer dans un quartier de Paris, mardi 28 mars. Les commerçants rencontrés par les équipes de France 3 garderont leurs boutiques ouvertes malgré le risque de débordements. Michaël Arti, agent immobilier, ne fermera pas son agence. "À part barricader, je ne vois pas ce qu’on peut faire", indique-t-il. Dans une autre boutique, les opticiens ont pris l’habitude de voir les manifestants passer devant la boutique. Mais pour la gérante, il n’y a pas de craintes à avoir. "On a eu des soucis quand il y avait les Gilets Jaunes. […] Les dernières manifestations, ça se passe toujours bien", souligne Léa Thuzet, responsable du magasin d’optique.
Des pertes de chiffre d’affaires
Le problème des manifestations serait davantage économique. Dans le centre-ville d’Amiens (Somme), Amélie Boucher, gérante d’une boutique, affirme perdre 80% de chiffre d’affaires à chaque défilé, car les clients ne viennent plus. "On a eu les Gilets Jaunes. On a eu la crise Covid. On fait face à l’inflation qui est grandissante. On fait face à la crise énergétique. Tout ça, c’est des situations qui se cumulent", regrette-t-elle. Pour Gaël Mordac, le Président de la Fédération des associations de commerçants d’Amiens, il n’y a pas d’autre choix que d’attendre la fin du mouvement. À Paris, la police conseille aux boutiques qui seront sur le parcours de prendre quelques précautions.
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