Réforme des retraites : les principaux syndicats de la SNCF appellent à la grève le 7 février, l'indécision persiste pour le 8 et le 11

"On est tous d'accord pour le 7. La CGT et SUD font les 7 et 8. Après, se pose la question du 11", explique Didier Mathis, secrétaire général de l'Unsa ferroviaire.

La gare de l\'Est, à Paris, le 31 janvier 2023.
La gare de l'Est, à Paris, le 31 janvier 2023. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Les principaux syndicats de la SNCF ont appelé, mercredi 1er février, à une troisième journée de grève contre la réforme des retraites le mardi 7 février, suivant le mot d'ordre général, mais seuls la CGT Cheminots et SUD-Rail veulent poursuivre le mouvement le mercredi 8, et l'indécision persiste pour le samedi 11, jour des départs en vacances de la zone B (également le week-end du milieu de celles de la zone A), a expliqué Didier Mathis, secrétaire général de l'Unsa ferroviaire. Ce direct est maintenant terminé. 

Fin de l'examen en commission à l'Assemblée, sans aller au bout du texte. Les députés ont mis fin mercredi soir à leurs travaux en commission sur la réforme des retraites, sans parvenir jusqu'au bout du texte, désormais attendu dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale le 6 février dans la version initiale déposée par le gouvernement. Les débats ont patiné pendant trois jours, chacun se renvoyant la responsabilité des blocages. 

"La balle est dans le camp du gouvernement" sur les carrières longues, selon le patron des députés Les Républicains (LR) Olivier Marleix. L'élu a été reçu dans la matinée à Matignon par Elisabeth Borne avec le président de LR, Eric Ciotti. "On a reposé sur la table un certain nombre de sujets" qui "doivent être améliorés", a-t-il précisé devant l'association des journalistes parlementaires.

Le gouvernement n'entend pas "vaciller". Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a défendu mercredi une réforme des retraites "nécessaire""Ce qui n'est pas négociable, c'est le retour à l'équilibre", a-t-il martelé dans les "4 Vérités" sur France 2, défendant à nouveau un report de l'âge légal de départ à 64 ans. Il s'est dit toutefois ouvert à "améliorer les choses" lors des discussions parlementaires, notamment sur la situation des femmes et sur une éventuelle extension du champ des entreprises soumises au futur "index seniors"

Deux nouvelles journées de mobilisation annoncées. Ils étaient plus de 2,5 millions selon les syndicats, 1,27 million d'après le ministère de l'Intérieur. Un nombre record d'opposants à la réforme des retraites ont défilé hier pour tenter de faire reculer le gouvernement sur son projet de loi. Forts de ce nouveau succès, les huit principaux syndicats français ont appelé à deux nouvelles dates de mobilisation, les mardi 7 et samedi 11 février. L'intersyndicale des organisations représentatives à la RATP a annoncé se joindre à l'appel.

Vers des perturbations pour les vacances ? Alors que des syndicats envisagent une grève reconductible à la SNCF "dès la mi-février", le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a prévenu que l'exécutif ferait "tout pour que les Français qui travaillent puissent prendre un peu de repos mérité". Les vacances d'hiver débutent le samedi 4 février pour la zone A, le 11 février pour la B et le 18 février pour la C.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #RETRAITES

20h59 : Les conditions d'examen du texte ne satisfont pas tous les députés. "Je ne pense pas qu'on puisse se féliciter de trois jours de débat en commission pour deux ans" de report de l'âge de départ, a déploré François Ruffin (LFI). Le député RN Matthieu Marchio s'est, lui, projeté vers l'ouverture des débats dans l'hémicycle lundi et le vote au sujet de la motion référendaire déposée par son parti, que la Nupes se refuse à voter : "Lundi, chacun assumera les conséquences de ses actes", estime-t-il.

20h43 : L'examen du projet de réforme de retraites en commission des Lois est terminé. Une discussion en seulement trois jours qui, comme on pouvait s'y attendre, n'a pas permis aux députés d'aborder tout le texte, y compris l'article 7 portant sur le report de l'âge de départ à 64 ans. Sur 7 000 amendements déposés, il en restait 4 997 à étudier à la fin des débats. Les votes en commission n'avaient, de toute façon, aucun impact sur l'avenir du texte.

20h28 : Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires veut déposer une nouvelle motion référendaire contre le projet de réforme des retraites, annonce son président Bertrand Pancher à franceinfo. Une initiative soutenue par la Nupes, qui a vu sa propre motion rejetée au profit de celle du RN après un tirage au sorts contesté, et se refuse à voter un texte de l'extrême droite. Notre journaliste Margaux Duguet vous explique ce dossier qui anime l'Assemblée depuis hier.

19h52 : Les syndicats ne sont pas tous d'accord sur la suite du mouvement à la SNCF. Alors que la CGT Cheminots et SUD-Rail annonçaient hier une grève mardi et mercredi prochain, les autres syndicats n'appellent qu'à une seule journée de mobilisation, mardi. Et l'attitude à adopter le samedi 11, jour de départs et retours de vacances, est encore indécise : "On a mis en débat la possibilité de ne pas avoir un appel à la grève à la SNCF sur cette journée et d'avoir un simple appel à manifestation", explique le secrétaire fédéral de SUD-Rail, Erik Meyer.

18h06 : Mon collègue Thibaud Le Meneec, qui m'a précédée aux commandes de ce direct, a justement fait le point tout à l'heure sur les régimes de retraite des parlementaires :

Chez les députés, le régime de retraite a été aligné sur le régime général depuis janvier 2018. "Le montant net de la pension d'un député au bout de cinq ans de mandat s'établit, depuis cette réforme, à 684,38 euros", précise le site de l'Assemblée nationale.

Chez les sénateurs, c'est un régime de retraite particulier qui s'applique, avec une affiliation à la Caisse autonome des retraites des anciens sénateurs. "Après un seul mandat de six ans, le montant de la pension de retraite d'un sénateur sera aujourd'hui, en moyenne, de 2 190 euros net", précisait le Sénat à Libération en 2019.

18h04 : Bonjour @bruno 15, le député centriste Charles de Courson a évoqué l'idée, lundi en commission des Affaires sociales, que les régimes spéciaux des parlementaires soient aussi concernés par l'extinction prévue par la réforme des retraites pour d'autres régimes spéciaux (RATP, industries gazières, etc). Vous pouvez regarder son intervention dans cette vidéo de Brut (à partir de 2'05).

18h04 : Bonjour, il serait souhaitable de parler de l'intervention en commission du député Charles de Courson au sujet des régimes spéciaux et notamment celui des parlementaires. Elle semble avoir mis beaucoup de ses collègues mal à l'aise.

17h43 : Bonjour @Antifake, pour le coup, je ne suis pas du tout d'accord avec vous : la rédaction a consacré du temps à l'explication du système de retraite actuel, mais aussi aux propositions du gouvernement ou des oppositions. Voici une liste non exhaustive de nos contenus de ces dernières semaines :

Ce que contient le projet de réforme des retraites

INFOGRAPHIE. Découvrez ce que la réforme va changer pour vous

Le guide de survie pour comprendre les débats sur la réforme des retraites

Une nouvelle réforme est-elle vraiment nécessaire ? On a passé au crible six arguments du gouvernement

Retraites : est-il inévitable de travailler plus longtemps ? On a passé au crible les principales propositions des opposants à la réforme

L'épineuse question de l'emploi des seniors

Trois questions sur "l'index seniors"

Les femmes sont-elles les grandes perdantes de la réforme ?

Taxer les milliardaires à 2% suffirait-il à combler le déficit du système ?

17h43 : Bonjour FI. Vous parlez beaucoup des manifs et de la mobilisation sur la réforme de la retraite mais presque jamais du fond. Je me rends compte que beaucoup de gens ignorent tout de la retraite et mélangent 64 ans, 67 ans âge légal de départ, nombre de trimestres, n’est-ce pas aux journalistes de parler du fond? Et d’expliquer les modalités de départ la retraite pour éviter les "fakes".

16h12 : Voici les contenus à ne pas manquer aujourd'hui sur franceinfo.fr :

• Réforme des retraites : visualisez le démarrage record de la mobilisation par rapport aux précédents mouvements

• "Astérix et Obélix" : de Zidane à Zlatan, comment les sportifs sont tombés dans la marmite cinématographique

•REPORTAGE. Projet de loi immigration : en Haute-Loire, habitants et demandeurs d'asile "tentent de construire des liens, pas à pas"

• "Mon Master" : cinq questions sur la nouvelle plateforme d’admission, qui doit permettre l’insertion des étudiants après la licence

16h05 : Qui dit cortèges, dit pancartes. Piquantes, irrévérencieuses, ironiques, cinglantes, touchantes, crues... Voici quelques pancartes aperçues dans les manifestations contre la réforme des retraites hier. A Nantes, ces manifestants veulent montrer au gouvernement de quoi les grévistes français sont capables en lui rappelant Mai 68. (THOMAS LUKES / HANS LUCAS / AFP)(THOMAS LUKES / HANS LUCAS / AFP) Dans la capitale, toujours, cette jeune femme aimerait savoir s'il y a une bonne connexion wifi dans les Ehpad, pour pouvoir télétravailler. (VINCENT ISORE / MAXPPP)(VINCENT ISORE / MAXPPP) La réforme des retraites, non, mais la retraite des réformes, oui. Cette Toulousaine s'amuse avec la grammaire, mais ne plaisante pas avec la politique. (ALAIN PITTON / NURPHOTO / AFP)(ALAIN PITTON / NURPHOTO / AFP)

16h08 : Lors de cette réunion, à laquelle assistaient également le président des Républicains, Eric Ciotti, et le ministre du Travail, Olivier Dussopt, "l'emploi des seniors et la question de l'outre-mer" ont également été évoqués, a-t-il ajouté, en assurant que la Première ministre "a cherché à bien cerner et comprendre notre position".

16h08 : "La balle est dans le camp du gouvernement" concernant la réforme des retraites, assure le patron des députés LR, Olivier Marleix, après avoir rencontré Elisabeth Borne ce matin. Au centre des demandes des Républicains, concernant l'âge de départ : une dérogation aux 64 ans pour les salariés ayant commencé à travailler avant 21 ans.

15h38 : Bonjour @Marie, oui, les journées d'action des 7 et 11 février, annoncées hier par l'intersyndicale, coïncideront avec le mouvement social chez les raffineurs, appelés à cesser le travail pour 72 heures à partir du 6 février. La CGT Cheminots et SUD-Rail ont proposé une grève les 7 et 8 février, avant éventuellement un mouvement reconductible dès la mi-février. A la RATP, l'intersyndicale a également appelé à la grève les 7 et 11 février. Tous ces mouvements s'additionnent.

15h32 : Bonjour FI, sait-on déjà si la grève reconductible de sud rail et de la cgt cheminots pour les 7 et 8 février est tj d’actualité, indépendamment des journées d’action nationale de l’intersyndicale ? Merci beaucoup pour votre travail et très bonne journée

14h32 : Bonjour @Etudiante, le gouvernement PEUT utiliser l'article 49.3, mais celui lui coûterait politiquement, car faire passer en force une réforme majeure entame sa crédibilité (même si la Constitution l'autorise). En revanche, vous avez raison, l'article 47.1 de la Constitution lui permettrait d'accélérer le débat parlementaire. Ma collègue Margaux Duguet vous en disait plus ici.

15h30 : Bonjour ! A défaut de pouvoir utiliser le 49.3, le gouvernement ne s'est-il pas arrangé pour pouvoir utiliser le 47.1 (qui permet d'éviter le débat au Parlement il me semble) ? J'avais cru comprendre cela mais je peux me tromper. Merci à vous :)

13h34 : "Plus vous négociez, plus vous mobilisez la gauche qui pense que vous allez céder, et plus vous démobilisez la droite qui ne comprend plus ce que vous voulez faire."

L'ancien président Nicolas Sarkozy évoque dans Le Figaro (article payant) la réforme des retraites qu'il avait menée en 2010, alors à l'Elysée. Il se dit favorable à la réforme voulue par Emmanuel Macron, et assure qu'il faut tenir bon face à la mobilisation des Français et des syndicats.

13h31 : Bonjour @Ni de gauche, ni de gauche, sans le soutien des LR à l'Assemblée, où l'examen du texte démarre en séance plénière lundi prochain, la réforme des retraites ne pourrait pas passer sans l'article 49.3 de la Constitution. Or, selon un recensement réalisé par France Inter, au moins un tiers des députés LR ne sont pas prêts à voter "pour" la réforme.

D'autant que la pression s'accroît sur les élus avec les journées de mobilisation "réussies" pour l'intersyndicale, comme hier. Donc Elisabeth Borne a tout intérêt à donner des gages qui permettraient à un nombre suffisants de députés des Républicains de voter le texte, car faire passer la réforme grâce au 49.3 aurait un coût politique très élevé.

14h01 : Bonjour France Info, quelle est le rapport entre la manifestation d'hier et le fait que la première ministre reçoive le président du groupe LR ? un copinage ? une préparation d'alliance ?

13h32 : Au lendemain d'une journée de mobilisation contre sa réforme, la Première ministre Elisabeth Borne a reçu Eric Ciotti, le président du parti Les Républicains, et Olivier Marleix, le président du groupe LR à l'Assemblée, ce matin. Le ministre du Travail Olivier Dussopt était également présent. Les carrières longues, la retraite des mères et celle des ultra-marins ont été au centre des discussions. Eric Ciotti et Olivier Marleix, députés LR, le 29 novembre 2022 à l'Assemblée nationale. (VINCENT ISORE / MAXPPP)(VINCENT ISORE / MAXPPP)

13h34 : Le comptage de ce cabinet se situe en général, pour les manifestations antérieures à celles contre la réforme des retraites, entre celui des organisateurs et des forces de l'ordre (plus proche de ce dernier). Mais cette fois-ci, le chiffre bien en-deça pour la mobilisation parisienne a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux. Vous pouvez consulter les réponses d'Occurrence dans cette série de messages sur Twitter.

13h33 : Bonjour @mambos et @Cabinet Occurence, le cabinet indépendant Occurrence a réalisé un comptage des deux cortèges de la mobilisation parisienne hier. Il a dénombré environ 55 000 manifestants, soit moins que la préfecture de police (87 000) et beaucoup moins que la CGT (500 000).

12h58 : Bonjour, de mémoire il existe un organisme indépendant pour le calcul des participants à une manifestation. Quels sont les chiffres de cet organisme ? Merci et bonne journée

12h58 : Finalement, il n'y a pas de chiffre du nombre de manifestants par le cabinet Occurrence ?

12h45 : Les députés adoptent un amendement du député communiste @pdharreville (GDR), qui supprime "la hausse de CSG sur l'ensemble des pensions de retraite".Cette mesure avait été instaurée en janvier 2018.#Retraites #RéformeDesRetraites #DirectAN https://t.co/q94FwmdZFF

12h46 : L'examen du texte sur la réforme des retraites se poursuit en commission. Les députés de la commission des affaires sociales ont voté un amendement communiste qui abaisse le taux de la CSG (que paient les retraités) de 8,2% à 6,6%. Ce qui revient à supprimer la hausse de la CSG qui avait été instaurée en janvier 2018, et qui avait entraîné de nombreuses manifestations de retraités.

11h54 : Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, s'exprime à la sortie du Conseil des ministres. Il revient sur l'importance, selon lui, du projet de réforme des retraites du gouvernement. Il dénonce le projet "irresponsable" et "chimérique" de ceux qui veulent le retour de la retraite à 60 ans.

11h53 : Bonjour @Marcel de St Malo, faisons un point sur les régimes de retraite des parlementaires :

Chez les députés, le régime de retraite a été aligné sur le régime général depuis janvier 2018. "Le montant net de la pension d'un député au bout de cinq ans de mandat s'établit, depuis cette réforme, à 684,38 euros", précise le site de l'Assemblée nationale.

Chez les sénateurs, c'est un régime de retraite particulier qui s'applique, avec une affiliation à la Caisse autonome des retraites des anciens sénateurs. "Après un seul mandat de six ans, le montant de la pension de retraite d'un sénateur sera aujourd'hui, en moyenne, de 2 190 euros net", précisait le Sénat à Libération en 2019.

11h48 : Bonjour franceinfo, pouvez-vous me dire quel est le statut du régime de retraite des sénateurs et des députés et seront-ils concernés pour le départ à la retraite à 64 ans ? Merci pour votre réponse.

10h25 : Bonjour clamarc, ce volet est jusqu'à présent absent de la réforme des retraites, mais le ministre Olivier Dussopt a déclaré en commission des affaires sociales que le gouvernement était "très preneur d'avancées" pour faciliter le rachat de trimestres. De nombreuses propositions ont été faites par les députés de la majorité dans les amendements déposés avant l'étude du texte dans l'Hémicycle, qui débute lundi.

10h22 : Bonjour FI, je voulais savoir si la réforme des retraites comprend des modalités de souplesse quant au rachat de trimestres, ce qui auquel cas pourrait permettre à certains de partir plus tôt à la retraite en achetant des trimestres ? Merci

09h56 : Point "gazette du Parlement" : ce matin, il reste, à la commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale... 5 143 amendements à examiner, dans le cadre du projet de réforme des retraites. Fin de ce "tour de chauffe" ce soir, à 20h. #DirectAN

09h36 : 🔴🗣️ "L'obligation de transparence, c'est un premier pas qui permettra de mesurer l'implication de chaque entreprise dans le maintien dans l'emploi des séniors."@olivierdussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion #indexseniors #ReformesDesRetraites #Les4V https://t.co/VIE1Zi4jTL

09h54 : Sur France 2, Olivier Dussopt s'est dit favorable à ce que l'"index seniors", prévu dans la réforme des retraites, concerne également les entreprises de taille moyenne, à partir de 50 ou 60 salariés, à condition que cela n'engendre pas "un océan de tracasseries administratives". Le ministre du Travail a aussi défendu l'obligation de transparence faite aux entreprises sur ce sujet.

09h56 : "L'intervention de Sandrine Rousseau sur Kylian Mbappé dessert la question de la retraite des sportifs"

Pour Pierre Rondeau, interrogé par franceinfo sport, Sandrine Rousseau a adopté hier une posture "hypocrite" sur un sujet qu'il estime "important". En commission des affaires sociales, la députée écologiste s'est demandée ce que ferait le champion du monde 2018 "après 50 ans". "Kylian Mbappé peut déjà mettre de côté et terminera très certainement entraîneur ou consultant. Il restera une tête de gondole. Il dispose, à la fois, de son salaire mais aussi de sa visibilité, qui lui garantit quasiment une reconversion", explique le spécialiste de l'économie du sport.

08h50 : Coté gouvernement, "il faut non seulement entendre mais comprendre le message qui est passé à l'occasion des mobilisations" contre la réforme des retraites, reconnaît Gabriel Attal, le ministre délégué aux Comptes publics, sur France Inter aussi. Il estime qu'il y a, dans l'opinion publique, "des inquiétudes et des doutes" face à cette réforme.

08h49 : "La mobilisation est toujours plus forte et elle s'est étendue sur l'ensemble du territoire", s'est félicité Philippe Martinez, le leader de la CGT, ce matin sur France Inter.

08h15 : Bonjour , sur ce sujet, je me permets de vous renvoyer vers l'article de ma collègue Mathilde Goupil, qui a passé au crible les principales propositions des opposants à la réforme.

08h15 : Une chose que je ne comprends pas très bien concernant les retraites : on entend de la part des opposants à la réforme qu’il existe d’autres moyens pour conserver le système à l’équilibre. Mais on ne nous dit jamais lesquels. Jamais. Je n’ai entendu aucune contre-proposition. Vous en savez plus ?

07h35 : Le mouvement social contre la réforme des retraites est-il massif ? Voici l'évolution comparée des grandes mobilisations contre les réformes des retraites depuis 1995, travail visuel réalisé par notre journaliste Mathieu Lehot-Couette.





(MATHIEU LEHOT-COUETTE / FRANCEINFO)

07h16 : La mobilisation contre la réforme des retraites est à la une de très nombreux quotidiens régionaux aujourd'hui. Ce n'est pas un hasard, car de nombreux observateurs soulignent l'affluence dans les manifestations organisées dans les villes moyennes. "Les manifs grossissent", "Déterminés", "La rue ne bat pas en retraite" ou "Une preuve de force" sont les titres qui reviennent ce matin.





(LE BIEN PUBLIC / LE POPULAIRE DU CENTRE)

07h00 : Un coup d'œil aux journaux du jour, avec la réforme des retraites en actualité majeure dans vos quotidiens. Pour Le Figaro, "la contestation s'installe dans la durée", alors que "le bras de fer se durcit", selon Les Echos. "Pas négociable ?", interroge Libération en réponse aux propos de la Première ministre, Elisabeth Borne, avant cette journée de mobilisation.



(LE FIGARO)