Après l'Assemblée nationale, le Sénat adopte en première lecture le projet de loi d'"urgence" en faveur du pouvoir d'achat
Le texte, qui avait occasionné des débats houleux à l'Assemblée nationale, doit atténuer les effets de l'inflation et de la crise énergétique.
Le Sénat à majorité de droite a adopté vendredi 29 juillet, en première lecture, le projet de loi d'"urgence" en faveur du pouvoir d'achat, après l'avoir amendé. Ce texte, l'un des premiers de la nouvelle législature, doit atténuer les effets de l'inflation et de la crise énergétique.
Le texte a été voté à main levée, grâce aux voix notamment des groupes LR, centriste et RDPI à majorité LREM. Il prévoit une série de mesures allant de la revalorisation des pensions à la déconjugalisation de l'allocation adulte handicapé en passant par le triplement du plafond de la "prime Macron".
Une commission mixte paritaire prévue lundi
Jeudi, les sénateurs ont maintenu leur refus de pérenniser cette nouvelle "prime Macron" pour toutes les entreprises, la limitant, contre l'avis du gouvernement, à celles de moins de 50 salariés. Ce même jour, le gouvernement ne s'est pas opposé à une autre modification apportée par le Sénat : le fractionnement de la prime sera limité à quatre versements, pour éviter qu'elle ne remplace les augmentations de salaire.
Dès lundi, les sénateurs se lanceront dans le budget rectificatif (PLFR) pour 2022, l'hypothèse d'une taxe sur les "superprofits", portée notamment par les centristes, risquant de tendre les débats.
Le même jour, députés et sénateurs se réuniront en commission mixte paritaire pour tenter de s'accorder sur une version commune du projet de loi pouvoir d'achat, le gouvernement tablant sur une adoption définitive des deux textes au plus tard le 7 août.
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