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Pensions alimentaires : quand la CAF et les huissiers traquent les mauvais payeurs

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Pensions alimentaires : quand la CAF et les huissiers traquent les mauvais payeurs
Pensions alimentaires : quand la CAF et les huissiers traquent les mauvais payeurs Pensions alimentaires : quand la CAF et les huissiers traquent les mauvais payeurs
Article rédigé par France 2 - A. Bard, E.Berahya-Lazarus, K.Annette, Cat & Cie
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Un parent divorcé sur trois a du mal à percevoir sa pension alimentaire. Les caisses d'allocations familiales ont désormais la charge de les récupérer.

La Caisse d'allocations familiales (CAF) reçoit plus de 3 000 appels par jour pour des défauts de paiement de pension alimentaire. Les agents doivent tenter de convaincre le parent mauvais payeur d'honorer sa dette. "Comme on dit, il y a l'amour, il y a la haine, et il y a l'argent. Donc les trois mélangés, c'est un peu compliqué", commente un agent. 

En cas de refus persistant de payer, les dossiers sont transférés à une agence de recouvrement. Ici, plus de négociation possible. Les agents peuvent directement saisir la pension alimentaire sur le salaire du parent récalcitrant. La CAF enquête d'abord sur les revenus de celui qui affirme ne pas avoir les moyens de payer. Si la personne est jugée solvable, la procédure de recouvrement forcé est lancée. Mais en l'absence de revenus déclarés, la CAF est impuissante. Pour obtenir leur pension alimentaire, certains parents ont donc recours à un huissier. 

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