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Jean-Luc Mélenchon : "La crise va être de plus en plus grave"

Le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle, invité de Radio France Politique, a fustigé les politiques européennes face à la crise. Il appelle à pratiquer une politique de relance et refuse la rigueur.
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (AFP Thomas Samson Radio France)

  (Radio France © France Info)
 

Dès le début de l'émission, Jean-Luc Mélenchon attaque la majorité sur sa politique économique "courageuse" selon François Fillon : "Je ne vois pas où est le courage politique à
martyriser son
peuple."
L'ancien sénateur ajoute que ce qu'il reproche au gouvernement "c'est de dramatiser la situation pour faire passer [ses] mesures" , des "mesures qui n'ont pas lieu d'être" comme la baisse de la TVA par exemple "qui nous a coûté trois millions d'euros, aux gens du commun, les petits salaires" . Au contraire, il soutient que "nous allons au devant d'événements aussi grave que ceux de 1929" si le gouvernement s'obstine dans cette voie.

Sur le G20, Jean-Luc Mélenchon résume que "la principale conclusion c'est que l'on a confié aux voyoux la police" . Il vise particulièrement le nouveau président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi.

L'eurodéputé propose tout autre chose, il veut "relancer l'activité" et pour ce faire : "On
augmente les salaires, on diminue le temps de travail, on permet aux
gens de partir plus tôt à la retraite, on réactive le service public et
de cette manière on donne de la respiration à l'économie"
. Autrement
dit c'est Keynes contre Smith, la relance contre la rigueur.

 

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