Dans plusieurs établissements scolaires, la minute de silence observée jeudi 8 janvier en hommage aux victimes de l'attentat de Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts, a été perturbée ou n'a pas été suivie par certains élèves."Un soutien à une action criminelle""Les premiers propos choquants étaient que les meurtres étaient justifiés, car il était interdit, à leur avis, de faire des blasphèmes et donc d'insulter leur prophète par des dessins ou des paroles", explique Éric Bettancourt, enseignant de CM2 dans une école de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).Dans un lycée parisien, certains jeunes ont perturbé la minute de silence. Les enseignants n'ont pas su comment réagir : "Je pense qu'ils ont été surpris par la violence, non pas physique, mais le chahut. On atteint un degré inadmissible dans le soutien à une action criminelle", développe Georges Benguigui, proviseur du lycée concerné, au micro de France 2.