Le métier de notaire évolue. Cela fait bientôt quinze ans que Maxime Prestat a ouvert son étude dans le sud des Deux-Sèvres. Il part chaque jour à la rencontre de ses clients. Depuis la loi Macron, les honoraires des notaires sont plafonnés à 10% du prix d'achat. À la tête de 15 salariés, ce notaire chiffre la perte sèche de son chiffre d'affaires à 45 000 euros par an, le coût d'un employé charges comprises.Une réforme peu enthousiasmanteCette année, 1 650 nouvelles études ont pu ouvrir en France par tirage au sort. Des conditions jugées étranges par l'ensemble de la profession. La situation suscite aussi des frustrations parmi les étudiants et les professeurs en notariat. La réforme a été votée il y a bientôt trois ans. À part quelques chanceux au tirage au sort, elle ne suscite guère l'enthousiasme de la profession.