La fausse fourrure a-t-elle dépassé la vraie ?
Elle a l'apparence et la consistance de la fourrure, mais ce n'en est pas. France 2 a décidé d'enquêter sur la fausse fourrure.
Dans les vitrines, dans la rue, comme accessoire sur une capuche, au fond des bottes ou en écharpe chic, vraie ou fausse fourrure, la question se pose de plus en plus. Premier élément de réponse : les prix sont beaucoup moins élevés quand il s'agit de fausse fourrure. La Chine est l'un des pays producteurs de ces fausses fourrures. Tout part de l'acrylique, un synthétique dérivé du pétrole. "Nous avons connu une croissance de 10% l'année dernière, c'est dû au fait que les consommateurs sont de plus en plus attachés à la protection des animaux et préfèrent donc la fausse fourrure", affirme Louis Shim, directeur d'usine.
De gros progrès côté textile
Faux zèbre, faux lapin ou faux vison sont produits au kilomètre. Toutes ces imitations serviront à faire des vêtements envoyés en Russie ou en Europe. Arrivé à destination, il faut rendre le tissu "vivant", lui donner du volume notamment en redressant les poils et en les ébouriffant. L'imitation est presque parfaite. Enfin, côté température, le textile a fait de gros progrès, il n'y a quasiment pas de différence entre la vraie et la fausse fourrure. Bien entendu, toutes les fausses fourrures ne se valent pas.
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