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Inflation : quand les communes ferment leurs piscines municipales

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Inflation : quand les communes ferment leurs piscines municipales
Article rédigé par France 2 - J.Nény, G.Richaud, A.Brogat, G.Sabin, J.-M.Mier, A.Plu
France Télévisions
Dans certaines villes, les piscines sont fermées en raison d’un coût de fonctionnement trop élevé et d’une fréquentation trop faible. Reportage.

Trop chère, et trop énergivore : à Candé, dans le Maine-et-Loire, les portes de la piscine municipale sont fermées aux baigneurs depuis le 30 juin. Le maire, Pascal Crossouard, ancien comptable, a dû s’y résoudre, car la piscine plombe les finances de sa commune. "C’est les chiffres qui me font parler. Après, essayons de positiver : on en a quand même profité pendant 25 ans", confie-t-il. 

Hausse des prix du gaz 

La piscine, chauffée au gaz, engloutissait 60 % de la facture d’énergie de la commune. Avec l’inflation, les prix du gaz ont triplé, de quoi creuser un peu plus le déficit. "[Il] aurait été à minima de 450 000 euros, au lieu de 300 000", dit-il. Pour les 2 800 habitants, la piscine la plus proche se trouve désormais à 20 minutes en voiture. À Villepreux, dans les Yvelines, le maire, Jean-Baptiste Hamonic, a pris la même décision difficile. "Aujourd’hui, les maires doivent faire des choix entre différents services publics", justifie-t-il. 

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