Inflation et pouvoir d’achat : trois questions sur la promesse du gouvernement de baisser les impôts des classes moyennes

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Inflation et pouvoir d’achat : trois questions sur la promesse du gouvernement de baisser les impôts des classes moyennes
Article rédigé par France 2
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Alors que le pouvoir d’achat est en berne, le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, reprend l’engagement d’Emmanuel Macron de baisser les impôts des classes moyennes. Qu’en est-il vraiment ?

Nombreux sont les Français qui se réclament des classes moyennes, mais le critère de référence n'existe pas. Il n’y a pas de définition officielle. "Néanmoins, il y a un chiffre à retenir, c'est 2 091 euros nets par mois. La moitié des salariés dans le privé gagne moins que ça, l’autre gagne plus. La classe moyenne évolue autour de ce chiffre", explique le journaliste Axel de Tarlé.

Le président Emmanuel Macron a cependant, lui, donné sa définition de la classe moyenne : "les Français qui gagnent entre 1 500 et 2 500 euros par mois', ce qui représente un salarié sur deux", rappelle Axel de Tarlé. Pour ces Français, l'impact de la baisse des impôts serait-il important ? Le gouvernement prévoit une baisse de deux milliards d'euros. "Si vous divisez deux milliards à se partager entre la moitié des ménages, donc 15 millions, ça vous fait une baisse d’impôts de 133 euros par an", expose le journaliste. 

La fin du "quoiqu'il en coûte"

Cette baisse d'impôt a un coût et pour le ministre de l'Économie, le "quoi qu’'il en coûte", c'est terminé. "Bruno Le Maire a été très clair lundi dernier. Avant même le remaniement, il a dit 'le plus dur est devant nous' et il avait en tête la fin du bouclier tarifaire : non seulement, on va arrêter les subventions, mais on va remettre les taxes, notamment la taxe sur l’électricité", explique Axel de Tarlé. "Ce qui fait qu’à la fin du mois, le prix de l’électricité devrait augmenter de 10 %, ça fait une facture de 160 euros supplémentaires par an à payer pour les ménages. La baisse d’impôt est donc complètement éliminée à cause de la fin du "quoi qu’’il en coûte", conclut-il.

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