Hausse des prix : les petites épiceries contraintes d'augmenter leurs prix par les fournisseurs
Alors que la hausse des prix est un thème des plus concernants pour les Français, les petites épiceries ne sont pas épargnées. Et ce même si leurs efforts pour redynamiser les zones rurales permettent à certains consommateurs d’économiser sur les carburants en évitant de prendre leur voiture.
Pour Karine Guej, la vie d’épicière est un travail de tous les instants qui démarre dès 6 heures du matin. Au volant de sa voiture, elle se rend à environ sept kilomètres pour chercher des baguettes et des croissants "pour que le client ait un pain frais et tiède, tous les jours". Si elle y met un point d’honneur, c’est parce qu’elle va les vendre dans son épicerie qui fait également bar et restaurant.
Un village redynamisé
Dans ce village de 370 habitants, sans commerce depuis belle lurette, l’ouverture de ce lieu ravit les clients. D’abord car ils font des économies de carburant, vu qu'ils peuvent se déplacer à pied ou à vélo. Mais aussi parce que ne sont vendus que des produits nécessaires. Pas de tentations comme dans les supermarchés. "On vient pour ça", explique un client. Pourtant, elle n’échappe pas à la hausse des prix que lui impose ses fournisseurs.
Karine Guej vend également des timbres, du tabac et des journaux. Si elle ne fait pas crédit, elle s’adapte aux fins de mois difficiles. "Je préfère que le client me dise : 'je vais être un peu raide, est-ce que tu peux attendre le 1er pour déposer le chèque ?'", précise-t-elle.
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