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Consommation : dans les coulisses des champions des prix cassés

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Consommation : dans les coulisses des champions des prix cassés
Article rédigé par franceinfo - M. Justet, C. Rougerie, F. Simoes, P. Achere, E. Noel
France Télévisions
L’inflation dope l’essor des enseignes à petit prix. Un secteur qui représente un enjeu de dix milliards d’euros. Comment ces nouvelles marques réussissent-elles à négocier ces prix ?

Acheter des produits à des prix défiant toute concurrence. Pour une dizaine d’enseignes à bas prix, la guerre fait rage. Chaque semaine, un magasin de ce type ouvre en France. Mais comment peuvent-ils proposer des prix cassés ? Pour obtenir des prix bas, dans un magasin de déstockage, il y a plusieurs options d’approvisionnement. Jean-Philippe Labadot, gérant mandataire d’un magasin NOZ, évoque "des changements de design", "des annulations de commandes" ou encore "des surstocks". Le gérant rachète également des produits d’enseignes ayant fait faillite.

La quête de la bonne affaire

Dans un magasin concurrent, les nombreux clients sont en quête de bonnes affaires. Pour proposer ses tarifs, l’entreprise joue sur plusieurs leviers. Elle n’a aucun budget publicité. Elle compte uniquement sur les réseaux sociaux. Dans les rayons, il n’y a pas de promotions. Les prix sont déjà réduits au maximum.

Les produits de l’enseigne sont achetés en grande quantité à 1 200 kilomètres de là, au Danemark. Dusanne Hounsgaard, responsable marketing chez Normal, explique : "Tous les acheteurs essaient d’optimiser, d’obtenir les meilleurs prix. Plus on achète en grande quantité, plus le prix baisse." Pour économiser un maximum, les produits restent peu de temps dans l’entrepôt, un à deux jours en moyenne pour optimiser la place.

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