Cet article date de plus de six ans.

Rachat de Gemalto par Thales : le maintien du plan social "est inacceptable", selon le délégué syndical CFE-CGC de l'entreprise

Anthony Vella, délégué syndical CFE-CGC chez Gemalto, a demandé, lundi sur franceinfo, l'annulation du plan social dans son entreprise alors que le numéro un mondial des cartes SIM est racheté par le groupe technologique Thales.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Philippe Vallee (à g.), PDG de Gemalto, et Patrice Caine, PDG de Thales, ont officialisé l'union de leur entreprise, lundi 18 décembre 2017, à Puteaux (Hauts-de-Seine). (BERTRAND GUAY / AFP)

"Le plan social est maintenu, et ça c'est inacceptable", a déploré, lundi 18 décembre sur franceinfo, Anthony Vella. Le délégué syndical CFE-CGC chez Gemalto n'a pas oublié la situation de son entreprise, qui prévoit 288 suppressions de postes en France, alors que le numéro un mondial des cartes SIM est racheté par le groupe technologique français Thales pour former un géant de la sécurité numérique. Cette acquisition, qui valorise Gemalto à environ 4,8 milliards d'euros, a été officialisée, lundi, par les deux sociétés.

"Le contexte économique que la direction de Gemalto nous a présenté le 30 novembre a changé, a expliqué Anthony Vella. Clairement, ce n'est pas la fin du monde qu'on a voulu nous faire croire. Nous demandons purement et simplement l'annulation du plan", a ajouté le syndicaliste, alors que le leader des cartes SIM maintient son plan social.

Pourquoi faire un plan social dans ces conditions ?

Anthony Vella
délégué syndical CFE-CGC chez Gemalto

à franceinfo

Selon Anthony Vella, le fait que Thales ait surenchéri pour prendre le contrôle de Gemalto, avec une offre de 4,8 milliards d'euros, supérieure aux 4,3 milliards proposés par le groupe Atos, "montre bien que nous avons de la valeur et de la compétence".

"Nous avons fait une grève qui a été très bien suivie le 12 décembre. Forcément, en l'absence de réponse favorable de la direction, je suis persuadé que les salariés vont suivre un mouvement de grève beaucoup plus dur", a assuré Anthony Vella, qui a promis de nouvelles actions au sein de l'entreprise.

Thales a affirmé de son côté que ses offres d'emploi seraient ouvertes en priorité aux salariés de Gemalto. "Comme cadeau de bienvenu, on aurait espéré mieux", a commenté Anthony Vella.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.