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"Nous pouvons sauver Alstom", assure Valls

Le Premier ministre appelle le groupe ferroviaire, dimanche, à revoir sa "méthode" après l'arrêt d'une partie de son activité à Belfort.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Manuel Valls examine des lunettes de réalité virtuelle montrant un nouveau modèle de train Alstom, le 1er octobre 2015, à Chassieu (Rhône). (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Le Premier ministre appelle Alstom à la responsabilité. Manuel Valls a appelé, dimanche 11 septembre, le groupe industriel à jouer "pleinement son rôle" afin d'assurer sa pérénnité, après l'annonce de l'arrêt de la production de trains sur son site historique de Belfort (Territoire de Belfort).

"La méthode employée par Alstom est inacceptable, a commenté le Premier ministre au "Grand Rendez-Vous" Europe 1-Les Echos-i-Télé. Tous les jours, avec le président de la République et les ministres, nous nous battons pour qu'Alstom gagne des marchés, au plan international comme au plan européen." 

"Nous avons déjà sauvé Alstom"

Le groupe industriel a annoncé le transfert, d'ici fin 2018, de la production de trains et du bureau d'études de Belfort vers le site de Reichshoffen (Alsace), pour tenir compte de la baisse des commandes en France.

"Nous savions les faiblesses qui existaient sur le site de Belfort, a précisé Manuel Valls. Nous avons déjà sauvé Alstom et nous pouvons sauver Alstom, à condition que les dirigeants jouent pleinement leur rôle."

Le dossier examiné lundi à l'Elysée

Une réunion interministérielle se tiendra, lundi matin, à l'Elysée, autour de François Hollande et de Manuel Valls, sur la situation du groupe de matériel ferroviaire français. L'Etat est actionnaire d'Alstom à hauteur de 20%.

Le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, avait été convoqué, jeudi, au ministère de l'Economie, pour se voir imposer "une phase de négociation". Il y avait été sermonné par le ministre de l'Économie, Michel Sapin, et son nouveau secrétaire d'État à l'Industrie, Christophe Sirugue, qui "lui ont fait part de leur incompréhension du caractère soudain et non concerté de cette annonce", selon Bercy.

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