Ford Blanquefort : l'État va-t-il racheter le site ?
Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, s'est dit ouvert à toutes les solutions pour sauver le site et n'écarte pas un rachat provisoire de l'usine Ford Blanquefort (Gironde) par l'État.
Les 850 salariés de Ford Blanquefort (Gironde) ne se résignent pas devant le refus du plan de reprise de l'entreprise franco-belge Punch. L'espoir semble même renaître mercredi 19 décembre après les propos du ministre de l'Économie Bruno Le Maire. Au micro de BFMTV, il a ainsi déclaré que "la partie n'était pas finie". "Je suis prêt aux solutions les plus originales", a -t-il expliqué, acquiesçant à un possible rachat par l'État du site. L'hypothèse d'une nationalisation temporaire n'est donc pas exclue.
"1 € symbolique"
Les syndicats, eux, ne veulent pas des paroles, mais des actes. Selon le syndicaliste Philippe Poutou, ancien candidat à la présidentielle, c'est à l'État de prendre une décision autoritaire. Il évoque ainsi les aides de l'État accordées à Ford. "De fait, cette usine-là est déjà publique, donc (...) l'État peut la racheter à 1 € symbolique", estime-t-il. La direction du travail a trois semaines pour se prononcer sur le plan social de Ford. L'objectif commun du gouvernement et des syndicats est de gagner du temps pour permettre à Punch de renforcer son offre de reprise.
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