"Moi je suis très sensible à ce ras-le-bol fiscal que je ressens de la part de nos concitoyens." Sur France Inter, mardi 20 août, Pierre Moscovici a dit comprendre les Français, "qu'ils soient des ménages, des consommateurs, ou des entreprises", qui estiment qu'il y a trop d'impôts.Le ministre des Finances a confirmé l'objectif de stabilisation des prélèvements obligatoires en 2015. Il a également répété que l'effort de réduction du déficit public porterait l'an prochain à deux tiers sur les économies et un tiers sur les hausses des prélèvements, une proportion inversée par rapport à 2013. Sans donner de détail sur les arbitrages budgétaires pour 2014, il a assuré qu'ils seraient rendus avec pour préoccupation "la justice fiscale, la justice sociale, la justice aussi entre les types d'entreprises". Le budget de la France pour l'an prochain sera présenté fin septembre.