: Vidéo François Asselin : "Remettre les partenaires sociaux au centre du débat"
Invité de Jean-Paul Chapel dans ":l'éco", François Asselin, président de la CPME, est venu parler des petites et moyennes entreprises et du discours de politique générale du Premier ministre Edouard Philippe.
Hier le chef de l'Etat s'est exprimé à Genève devant l'Organisation Internationale du Travail, vous avez été interpellé par son discours ?
"Oui, lorsqu'un président de la République se rend à Genève à l'OIT, il bascule généralement sur la jambe gauche sociale. C'était le cas, avec un président de la République qui prônait les vertus du dialogue tripartite entre syndicats, le patronnât et État. J'ose espérer qu'il mette en oeuvre ce qu'il a prôné à Genève hier, à savoir remettre les partenaires sociaux au centre du débat. C'est pour ça que la CPME depuis des mois pousse une idée, qui est plus qu'une idée, c'est un projet de refondation du paritarisme, un nouveau contrat social. Pourquoi demain n'irions nous pas mettre les partenaires sociaux en position de responsabilité et d'indépendance ? Imaginons que nous ayons des règles d'or pour toutes les organisations dont nous avons la gestion paritaire, interdiction de s'endetter sur plusieurs années, nous devenons indépendants, transparents et responsables. On rendrait service à beaucoup de monde dans le pays" déclare François Asselin.
Pour financer une partie des baisses d'impôts le gouvernement souhaite s'attaquer à certaines niches fiscales des entreprises, notamment celle sur le gazole non routier...
"Il est utilisé par les travaux publics principalement. C'est pas loin de 800 millions d'euros c'est important mais c'est un secteur où beaucoup de PME font 1% de marge nette. Si on supprime cet avantage fiscal, elle s'écroule" prévient le président de la CPME.
La question AFP : Pourquoi êtes-vous opposé au système de bonus/malus que le gouvernement compte mettre en place pour faire baisser le nombre de contrats-courts ?
"Nous n'avons jamais nié qu'il y avait un problème d'inflation de contrats courts voir ultra-courts. Mais avec la solution de bonus/malus on a toujours considéré qu'il y aurait plus de dégâts collatéraux que d'avantages" répond François Asselin.
L'interview s'est achevée sur la chanson "Le jazz et la java" de Claude Nougaro.
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