Hollande réagit aux critiques de l'UMP et sort à son tour la calculette
Après la campagne pour la primaire, place à la présidentielle. En visite à Madrid, François Hollande n'a pas loupé l'occasion de tacler la majorité. Interrogé sur les critiques de l'UMP à propos du projet PS, il a, à son tour, égrené des chiffres.
"Quand la droite laisse des déficits considérables, près de 100 milliards pour l'Etat, 30 milliards pour la Sécurité sociale, quand la droite laisse une dette qui atteint 1.700 milliards, je crois qu'elle n'a pas besoin de parler des milliards que nous dépenserons, mais plutôt des milliards qu'elle a dépensés et souvent inutilement au travers des cadeaux fiscaux".
"Avant de s'occuper du projet des socialistes, la droite ferait mieux de faire son examen de conscience sur son propre bilan", a ajouté le député de Corrèze depuis l'Espagne.
Sarkozy est "le président sortant, moi le prochain!"
A la question : "Une entrée en campagne tardive du président Sarkozy vous gênerait-elle?", M. Hollande a répondu : "Je ne me mets pas dans des rythmes ou dans des temps qui ne sont pas les miens. Je ferai ce que j'ai à faire. Lui, il est en fait en campagne depuis très longtemps, il fait des déplacements une ou deux fois par semaine, il va s'exprimer à la télévision".
"Le moment officiel de son départ en campagne est finalement tout à fait secondaire. Il est un président sortant qui fait campagne pour sa réélection, moi, je ne me détermine pas par rapport à lui, mais par rapport aux Français", a-t-il poursuivi.
"Qu'il fasse ce qu'il pense devoir faire. Il est le président sortant, moi je suis le prochain!", a lancé le candidat, après sa rencontre avec l'ex président brésilien Lula.
Les deux hommes ouvrent mercredi à Madrid, le forum Global Progress rassemblant des responsables progressistes du monde entier.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.