Qu’ils soient Algériens, Sénégalais ou Guinéens, ils campent depuis le 15 novembre devant un entrepôt DPD, filiale de La Poste avec un même objectif : manifester leur mécontentement. Certains y ont travaillé plusieurs années, sans avoir pu obtenir le justificatif de travail nécessaire à l'obtention d'un titre de séjour. Si la loi interdit aux entreprises d’employer des sans-papiers, elle permet également une régularisation par le travail. Une règle qui pousse certains à se munir de faux papiers. Des salaires inférieurs "Ils savent très bien que ces papiers ne sont pas les nôtres. Ils nous prennent pour ça : pour nous utiliser comme des esclaves", rapporte un gréviste. Mais au sein de La Poste, DPD et de leurs filiales, tous nient être au courant du statut de ces employés. "Ce sont des personnes que l’on va payer à des salaires inférieurs", explique Me Lysa Halimi, avocate spécialisée dans le droit du travail. Parmi Nos sources- Derichebourg- DPD- La Poste- Collectif des travailleurs sans papiers- Sud- SolidairesListe non exhaustive