Cet article date de plus de neuf ans.

Les éboueurs de Paris lèvent leur mouvement de grève

Ils ont décidé de reprendre le travail après quatre jours de grève.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Des poubelles s'amoncellent pendant la grève des éboueurs à Paris, le 7 octobre 2015. (  MAXPPP)

Les rues de Paris sont jonchées de poubelles, mais plus pour longtemps. Les éboueurs de la capitale ont décidé jeudi 8 octobre dans la soirée de reprendre le travail après quatre jours de grève. La collecte des ordures reprendra dès vendredi matin, a assuré le secrétaire général du syndicat CGT Propreté.

"Nous sommes sortis de la négociation avec un protocole satisfaisant sur la quasi-totalité de nos revendications, a indiqué le syndicaliste. Il reste quelques détails qui se règleront dans les jours à venir." Il a ainsi donné pour exemple l'engagement que leur statut ne serait pas touché, que les accords pour leurs RTT seraient respectés et qu'il y aurait des postes supplémentaires pour la catégorie fossoyeurs. Les revendications initiales concernant des promotions pour tous seront discutées plus tard avec l'assurance donnée jeudi qu'il y en aurait, a-t-il ajouté.

Plusieurs jours pour ramasser toutes les poubelles

La grève affectait depuis lundi les dix arrondissements de la capitale où la collecte est assurée par 4 900 agents municipaux, les dix autres arrondissements étant sous la responsabilité de prestataires privés. Pour appuyer leurs revendications, entre 300 et 400 grévistes ont envahi dans la matinée une partie de la mairie du 10e arrondissement.

Se voulant rassurante, la mairie de Paris a indiqué jeudi que la "situation s'améliorait". Les prestataires privés ont pris en charge, dans des proportions variables, le retard de collecte. "Les poubelles sont progressivement ramassées mais il faudra plusieurs jours pour que le stock accumulé soit complètement traité", selon l'équipe municipale.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.