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SNCF : "Les grévistes doivent respecter la souveraineté législative de l'Assemblée nationale", affirme l'ancien député Gilles Savary

Gilles Savary, le rapporteur de la loi de réforme ferroviaire du 4 août 2014, affirme, lundi 9 avril sur franceinfo, que la réforme de la SNCF "va avancer inexorablement".

Article rédigé par franceinfo
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Gilles Savary, ancien député PS de Gironde, ici le 10 février 2015 à l'Assemblée nationale. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Au deuxième épisode de la grève à la SNCF, l'ancien député PS de Gironde Gilles Savary a affirmé lundi 9 avril sur franceinfo que si l'"on doit respecter le droit de grève, les grévistes doivent respecter la souveraineté de l'Assemblée nationale". Les députés doivent en effet commencer à examiner lundi après-midi le projet de loi ferroviaire.

Dans le même temps, la mobilisation des cheminots ne faiblit pas, avec 43% de grévistes lundi. Si le conflit est aussi dur, c'est parce que "les cheminots se sont sentis stigmatisés dans la crise de la SNCF", explique l'ancien député socialiste et rapporteur de la loi de réforme ferroviaire du 4 août 2014. "Je pense qu'il y a eu un problème de méthode", dit Gilles Savary. Mais, selon lui, "le processus va avancer inexorablement."

"Vieux syndicalisme classique"

L'ancien député dénonce "un vieux syndicalisme classique qui a profité de la situation pour radicaliser". Gilles Savary affirme que "c'est peut-être le dernier bastion et aujourd'hui il entame une partie de bras de fer beaucoup plus rude avec le gouvernement, parce qu'il sent que c'est peut-être un combat brutal pour lui."

Par ailleurs, l'ancien député de Gironde rappelle que "le gouvernement a d'abord parlé de supprimer le statut avant d'ouvrir les perspectives d'une future politique ferroviaire". Pour Gilles Savary, "la situation à la SNCF motive cette réforme, mais elle est la responsabilité collective des gouvernements successifs et peut-être aussi de la direction". 

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