Des grilles fermées, des cours de récréation vides, des salles de classe silencieuses. Face à la forte mobilisation certaines communes ont mis un service de garde minimum. L’appel à la grève a été très suivi. Dans la rue, selon le Ministère de l’Intérieur plus de 77 000 personnes ont manifesté contre la gestion de la crise sanitaire à l’école. Ras-le-bol"J’estime que maintenant on est en danger quand on vient travailler à l’école", explique une enseignante dans le cortège. "Parfois il y a des classes à cinq enfants, le lendemain ils sont quinze", explique une autre. Une dizaine de syndicats appelait à la grève pour protester. Une cohésion rare, signe d’un ras-le-bol généralisé.