Cet article date de plus de cinq ans.

Mesures pour les urgences : "On doit pouvoir améliorer sensiblement la situation", affirme Martin Hirsch

Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a salué le plan présenté lundi par la ministre de la Santé pour répondre à la crise des urgences.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Martin Hirsch, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, à l'Élysée, le 18 septembre 2018. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Mesure après mesure, si l’on s’en empare bien, si on fait vivre [ce plan], on doit pouvoir améliorer sensiblement la situation, ce qui est notre objectif à tous", a déclaré mardi 10 septembre sur franceinfo Martin Hirsch. Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) réagissait au plan d’actions d’Agnès Buzyn pour tenter d’apaiser la colère des grévistes dans les services d'urgences. "Mon obsession est de faire en sorte, avec ces mesures, qu'il y ait zéro brancard et moins d'attente, je pense qu'on peut y arriver d'ici deux ans dans nos services", résume-t-il.

"Quand on dit 'pas de lit, pas d’embauche, pas de salaire supplémentaire', il faut rappeler qu'on a créé des postes à la suite des négociations avec les infirmiers et infirmières en grève, soit plus de 200 postes pour les urgences", tempère Martin Hirsch. "Concernant les salaires, il y a eu 100 euros qui ont été donnés depuis juillet et il a été annoncé hier et avant-hier qu’il y aurait 80 euros supplémentaires. Donc on va passer à 180 euros de plus [pour les infirmiers et infirmières qui accepteront d'avoir des responsabilités supplémentaires]."

Il y a une part qui est de la responsabilité du gouvernement dans son allocation des moyens, il y en a une autre qui est de notre responsabilité à nous, dans la manière dont on gère les séjours des malades

Martin Hirsch

à franceinfo

"Cette semaine, par exemple, on a ouvert une maison pluridisciplinaire de santé à l’hôpital Bichat avec cinq généralistes, deux sages-femmes et quatre infirmiers. Cela coûte de l’argent donc on n'a pu en faire qu’une, mais avec ce plan on pourra en installer à côté de chaque grand service d’urgences", a affirmé le directeur général de l'AP-HP.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.