SFR propose de racheter Bouygues Telecom : Manuel Valls pose ses conditions
Alors que SFR a lancé une offre de rachat de dix milliards d'euros sur Bouygues Telecom, les syndicats craignent des doublons et donc des suppressions de postes. Le Premier ministre a posé cinq conditions de reprise lundi 22 juin.
Gagnant ou perdant ? Les 57 millions d'abonnés au téléphone portable guettent les conséquences de l'éventuel rachat de Bouygues Telecom. Numericable-SFR aurait mis dix milliards d'euros sur la table, une offre difficile à refuser.
Si elle est acceptée, il ne restera plus que trois opérateurs : SFR, Orange et Free, prêts à tout pour garder leurs clients. "La bataille va se faire sur les services, à qui proposera le plus pour un prix équivalent", assure au micro de France 3 Ariel Gomez, rédacteur en chef du Journal des Télécoms.
Garantir la qualité de service
La concentration dans un secteur entraîne souvent une hausse des tarifs. "Les opérateurs sont tous à peu près d'accord pour cette concentration", explique Olivier Gayraud de l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers. "Ils évoquent la possibilité pour eux de reconstituer leurs marges, ce qui signifie pour le consommateur une augmentation de tarif", précise-t-il.
Le Premier ministre Manuel Valls a posé lundi 22 juin des conditions au rachat de Bouygues Telecom. Le groupe Altice, propriétaire de Numericable-SFR, devra notamment garantir la qualité de service pour les consommateurs, l'emploi ainsi que l'investissement dans les réseaux.
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