General Electric envisage de supprimer 470 postes en France : chez les salariés "il y a de l'incompréhension, car les carnets de commande sont pleins"
Le délégué Sud chez Alstom Power System à Belfort, Alexis Sesmat, a expliqué, mardi sur franceinfo, que la possible suppression de 470 postes par General Electric en France, pour l'essentiel via des ruptures conventionnelles collectives, ne se justifie pas par un manque d'activité.
"Il y a de l'incompréhension" après l'annonce, mardi 22 janvier, de la possible suppression de 470 postes à travers la France par General Electric pour l'essentiel via des ruptures conventionnelles collectives, a rapporté Alexis Sesmat, sur franceinfo. Le délégué Sud chez Alstom Power System à Belfort, où le géant américain envisage de supprimer 146 postes, a expliqué que "côté nucléaire, les carnets de commande sont pleins et côté gaz, même si le marché est en bas de cycle, on nous annonce de belles perspectives jusqu'en 2040".
On ne voit pas une corrélation entre le nombre de postes supprimés et la charge de travail sur laquelle on peut compter.
Alexis Sesmatà franceinfo
Alexis Sesmat a "du mal à comprendre comment on veut pérenniser l'activité en diminuant la voilure". Le délégué syndical a rappelé que "l'État français avait signé un accord avec General Electric au moment du rachat de la branche énergie d'Alstom. Dans ce contrat, GE s'était engagé à créer 1 000 emplois nets jusqu'à la fin 2018".
Toutefois, "l'accord se terminant en décembre 2018, GE avait les mains libres pour préparer les plans de licenciement", a-t-il estimé. "On a affaire à des licenciements bousiers, qu'il faut lier à des errances stratégiques du groupe. C'est un énorme gâchis", a poursuivi Alexis Sesmat.
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