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Plusieurs entreprises réagissent après l'émission "Cash Investigation" sur les portables

Epinglés par France 2, Nokia et Huwai France ont répondu aux révélations de l'émission. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Capture d'écran de l'émission "Cash investigation" consacrée à la fabrication des téléphones portables et diffusée le 4 novembre 2014. (CASH INVESTIGATION / FRANCE 2 / PREMIÈRES LIGNES)

L'enquête de "Cash investigation" sur la fabrication des téléphones portables fait réagir. Au lendemain de sa diffusion, le groupe Nokia France, épinglé dans le documentaire pour son utilisation d'un minerai extrait dans des conditions dangereuses pour les mineurs de la République démocratique du Congo, s'est fendu d'une réponse, mercredi 5 novembre, sur sa page Facebook.

"Nous prenons les allégations de l'émission 'Cash Investigation' (...) très au sérieux. Bien que Microsoft [qui a racheté Nokia] n'extraie pas directement de matières premières minérales telles que l'étain, le tantale, le tungstène ou l'or, la société s'engage à user de pratiques d'approvisionnement responsables sur l'ensemble de sa chaîne logistique", indique la marque de téléphone. Une réponse quasi similaire à celle reçue, au cours de la réalisation du documentaire, par l'équipe d'Elise Lucet (à partir de 50 secondes)

Le président de Huawei France réplique aussi 

Dans son communiqué, Nokia poursuit : "Microsoft a mis en place des règles officielles d'approvisionnement responsable en matières premières pour ses produits. (...) Ces règles expliquent que nous attendons de nos fournisseurs de composants qu'ils gèrent leur propre approvisionnement en matières premières dans le respect des droits de l'homme, du droit du travail, des règles de santé et de sécurité, de l'environnement et des principes d'éthique, et de manière à éviter le travail des enfants."

Jeudi, c'est au tour de Huawei France de répondre à la polémique. Son président, François Quentin, a peu apprécié la séquence de questions directes posées par la journaliste Elise Lucet, qui l'interroge sur la présence d'enfants travaillant chez un de ses sous-traitants fabriquant les écrans de ses téléphones.

"J'ai activé tous mes réseaux et madame Lucet n'aura plus aucun grand patron en interview, sauf ceux qui veulent des sensations extrêmes ou des cours de Media Training !", indique le président à L'Usine digitaleConcernant le travail des enfants, François Quentin indique que Huawei a identifié le problème chez le fournisseur un mois avant l'échange avec Elise Lucet. "Nous avons une tolérance zéro sur ce point et nous avons immédiatement cessé toute collaboration avec cette entreprise", affirme-t-il.

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