La privatisation d'ADP n'aura vraisemblablement pas lieu avant 2022, selon Elisabeth Borne
La ministre de la Transition écologique et solidaire a estimé, sur BFMTV et RMC, lundi, que les "circonstances ne se prêtent pas vraiment" à une telle opération.
"Ce n'est pas le sujet des mois qui viennent." La ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, a suggéré de reporter la privatisation programmée d'ADP – anciennement Aéroports de Paris – "au-delà de 2022". En effet, "les circonstances ne se prêtent pas vraiment" à une telle opération, a-t-elle expliqué sur BFMTV et RMC, lundi 22 juin, alors que les marchés financiers ont subi le contrecoup de la crise sanitaire internationale liée au nouveau coronavirus.
L'Etat français détient actuellement 50,6% d'ADP. Le projet de privatisation, qui doit prendre la forme d'une concession limitée à 70 ans, figure au rang des cessions d'actifs publics prévues dans la loi Pacte (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises) adoptée au printemps 2019.
Ce projet avait déjà été suspendu le temps de la collecte des signatures pour la pétition lancée par les détracteurs de ce projet, visant à convoquer un référendum d'initiative populaire (RIP), qui s'est terminé fin mars sans que le nombre de signatures nécessaires à son organisation ne soit atteint.
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