Entreprises : zoom sur les assistantes des grands patrons
Plus que de simples collaboratrices, elles sont les fidèles bras droits de ces dirigeants influents. Pour elles, la loyauté et la confiance comptent plus que les diplômes.
France 2 a rencontré Valérie Catau. À 41 ans, elle est assistante de direction. En réalité, elle est le bras droit du président d'Elior, une entreprise de cinq milliards d'euros de chiffre d'affaires l'année dernière. Il s'agit de l'un des leaders mondiaux de la restauration collective. Depuis 18 ans, l'assistante a suivi son dirigeant dans son ascension. Aujourd'hui, la confiance est totale entre eux. "Elle est quasiment joignable 24 heures sur 24 (...) elle est présente c'est ça qui est très important", explique Philippe Salle, PDG chez Elior.
L'importance de la confiance
L'assistante est complice pour faire respecter à la minute près l'emploi du temps de son dirigeant. La rançon c'est que comme lui, elle est présente 15 heures par jour à son bureau. "Il n'y a pas de journée type. On sait à quelle heure on arrive, on ne sait pas toujours à quelle heure on repart. Les journées se suivent et se ressemblent jamais", explique-t-elle. Un travail de l'ombre très bien payé : 80 000 euros bruts par an. Mais ce salaire demande de la discrétion et un culte du secret. La confiance est le seul diplôme exigé pour pouvoir seconder les grands patrons.
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