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: Vidéo Devant les députés, le PDG d'Alstom se dit "choqué" par les accusations de "chantage"

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Le PDG d'Alstom "choqué" par les accusations de "machiavélisme" et "chantage"
Le PDG d'Alstom "choqué" par les accusations de "machiavélisme" et "chantage" Le PDG d'Alstom "choqué" par les accusations de "machiavélisme" et "chantage" (LCP / FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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Henri Poupart-Lafarge, PDG d'Alstom, a été auditionné mardi à l'Assemblée par la commission des Affaires économiques. Au même moment, les salariés ont manifesté à quelques kilomètres de là, devant le siège de l'entreprise, à Saint-Ouen.

Plusieurs centaines de salariés d'Alstom en grève, dont 300 venus de l'usine de Belfort, ont manifesté bruyamment, mardi 27 septembre, devant le siège du groupe, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Pourtant, le gouvernement poursuit les discussions pour tenter de sauver l'usine. Henri Poupart-Lafarge, PDG d'Alstom, était ce même jour auditionné à l'Assemblée par la commission des Affaires économiques.

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En répondant aux questions des députés, Henri Poupart-Lafarge s'est dit "choqué" par les accusations, proférées à son encontre, "de machiavélisme, de chantage". "Nous aussi, les patrons d'usines, nous avons des contacts quotidiens avec nos collaborateurs, nous ne sommes pas désincarnés, a-t-il expliqué. Qui peut penser une seconde que le patron de l'usine, que nous-même puissions imaginer ce plan diabolique ?"

"Des problèmes de commandes depuis plusieurs années"

Le patron d'Alstom affirme qu'il est proche des salariés et s'insurge : "Je comprends que l'annonce [de la fermeture de l'usine de Belfort] soit une stupeur et je comprends les personnes concernées. Néanmoins, je ne crois pas qu'on puisse dire que c'est un éclair dans un ciel bleu. Cela fait longtemps que nous disons qu'il y a des problèmes de charge [manque de commandes] à Belfort", insiste Henri Poupart-Lafarge, qui assure  avoir été auditionné en 2013, devant la même commission, et avoir expliqué que "s'il n'y avait de commandes en 2015, nous aurions de graves problèmes à Belfort".

L'intersyndicale (CFE-CGC, CGT, CFDT, FO) d'Alstom a appelé à la grève les 9 000 salariés du groupe en France pour défendre le berceau historique du constructeur où 400 emplois sur 480 sont menacés, et plus généralement "le maintien de tous les sites Alstom Transport en France"

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